Pourquoi est-ce que j’emploie le terme herbaliste et non herboriste pour parler de mon métier ?
Le métier d’herboriste a été supprimé en 1941 sous le régime de Vichy au profit des officines de pharmacie. Pour se dire herboriste aujourd’hui il faut avoir un diplôme de pharmacien.ne et avoir suivi une formation spécifique en herboristerie. Il existe 4 écoles sérieuses d’herboristerie en France dont fait partie celle où j’ai effectué ma formation (l’école bretonne d’herboristerie). Malheureusement, ces formations ne sont toujours pas reconnues par l’état. Ces écoles ainsi que des associations se battent pour redonner un vrai statut au métier d’herboriste. Des propositions de loi ont vu le jour mais aucune n’a abouti pour l’instant. L’Allemagne, le Royaume-Uni, la Suisse ou la Belgique ont su maintenir une formation et un métier d’herboriste.
Les terme herbaliste ou conseiller.ère en herboristerie sont les seuls autorisés.
Mais c’est quoi un.e herbaliste/herboriste ?
Ce métier recouvre plusieurs activités qui peuvent ou non se cumuler : producteur de plantes médicinales, vendeur de plantes médicinales, consultant.e en bien être avec les plantes, animateur.trice de balades et ateliers botaniques.
Pour ma part, j’accompagne les humains pour leur bien être avec les plantes, je conduis des ateliers et balades botaniques.
Et si j’ouvrais une herboristerie ?
Mon rêve est d’ouvrir une herboristerie dans le centre de Rennes. Un lieu où je pourrais vendre des plantes en vrac (mais seulement les 150 autorisées car je ne suis pas herboriste merci Monsieur Pétain), proposer des dégustations sur place en faisant bar à tisanes et salon de thé avec une petite restauration mais aussi des ateliers sur les plantes sauvages et médicinales.
Pourquoi je ne me lance pas ? Parce que je cherche un ou des associ.é.e.s pour se lancer dans l’aventure avec moi. (Univers si tu m’entends …)
